Origines partie 2

Avec notre nouvelle orientation guerrière, nous portions l’ost au cœur des ennemis de notre mère la terre. Le château de Karazan et ses abominations furent le premier endroit que nous avons visité sous le commandement d’Orsenik, un troll particulièrement tacticien. Nous avons accumulé beaucoup d’expérience et de butin dans les salles maudites de ce château.

L’aventure nous a poussés plus loin, vers le repaire de Gruul et celui de Maghderidon, et nous étions vraiment plus aguerris. Nos succès ont ramené dans nos rang des frères plus puissants, plus déterminés, comme Ganoon, Emphasis, Léviaton, Wilhelmina, dédéplus et tant d’autres … A cette époque Tisane fut épuisée par cette guerre. Ces racines étaient vides, et elle eut besoin de se ressourcer dans le rêve émeraude. Elle quitta donc le triumvirat, et quelque temps après notre assemblée, pour aller se reposer. A compter de cet instant j’étais le bras droit de Yamarine.

Notre renommée et notre efficacité nous poussaient toujours plus loin, affrontant des menaces de plus en plus sérieuses.

Pendant ce temps, mon ancien ami Garthonok avait rejoint une meute de chiens de guerres qui se faisait appeler les Death Knight Order. Bien que plus désordonnés et sans idéaux, leur habileté au combat était impressionnante, et nous les croisions parfois dans nos raids.

Au cours de nos rencontres, moins fréquentes, mais persistantes, nous nous racontions nos exploits respectifs, et sans doute avons-nous l’un comme l’autre une part de responsabilité dans ce qui se passa par la suite, mais à l’époque, c’était vraiment impossible à prévoir…

Le chef des Death Knight Order, un prêtre non vivant du nom de Zambonoth, que j’ai eu l’imprudence de penser aussi non pensant, s’est rapproché de Yamarine, je n’ai jamais vraiment su quelle était l’origine de cette prise de contact.

Toujours est-il que jour a après jour, sa présence était plus importante, et j’étais parfois tenu à l’écart de certaines discussions. Cela me perturbait car jusqu’alors la confiance qui existait entre Yamarine et moi était réciproque et totale.

Lors d’un conseil restreint que nous faisions régulièrement tous les deux, elle me soumit l’idée d’une fusion entre notre assemblée et les Death Knight Order, et dans la manière qu’elle eu de me présenter la chose, j’ai su immédiatement que d’une part c’était une mauvaise idée, et d’autre part qu’elle n’y renoncerait pas.

C’était une mauvaise idée car notre vision, notre idéal, était bien éloigné de celui des Death Knight Order. Nous nous bâtions pour notre mère la terre, pour un but suprême et non pour la gloire, le plaisir ou la simple accumulation de richesses matérielle. Tout nous opposait hormis le combat contre nos ennemis communs.

Pourtant il y avait un feu dans les yeux de Yamarine, et je savais qu’une division n’était pas la solution à ce moment précis. Après tout il y avait peut-être une chance que ça marche, alors la meilleure attitude était d’en faire la promotion parmi nos membres, pour que toutes les chances soient du côté de la réussite de ce projet.

Après des négociations avec chacun et des longues séances autour des feux après nos combats quasi-quotidiens, j’avais réussi à convaincre bon gré mal gré la plupart d’entre nous… j’étais vraiment inquiet pour la suite, mais je n’avais pas le choix pour notre unité et notre survie..

Ainsi donc se fit la fusion. Nous gardions le nom de la terre mère, et s’en suivi une faste période de massacres dans les endroits parmis les plus dangereux qu’Azeroth comptait comme l’œil de la tempête et le sanctuaire du serpent.

Mon plaisir était grand de retrouver mon ami Garthonok et de me battre à ses côtés, notre troupe était devenue une armée puissante, expérimentée.. Zambonoth et Yamarine nous guidaient, et j’étais leur bras droit a tous les deux.

Je savais que tout ça ne pourrait pas durer… Quelques temps après nos premiers succès et l’euphorie des premières victoires, déjà des voix s’élevaient pour que nous allions encore plus loin, vers le Temple noir et le mont Hyjal, mais comme le disait le traitre à l’époque, nous n’étions pas prets…